La Mer

La mer illimitée accueille dans sa houle
Les mille et un miroirs des rayons du soleil
En faisant resplendir son éclat de vermeil
Sur la crête des vagues infinies qu’elle roule.

Au cri aigu des mouettes, apporté par le vent,
Se mêle le bruit sourd des vagues qui déferlent.
Sur le sable brillant où roulent quelques perles,
Le lent reflux s’irise en des reflets mouvants.

Tes vagues en un refrain nous bercent sur la grève,
Ainsi que des enfants, ô toi, mère du monde ;
Tu nous calmes et nous charmes au rythme de ton onde
Qui vers l’immensité fait monter tous nos rêves.

Vaste source de vie aux entrailles fécondes,
Tu danses, tu respires et palpites et mugis ;
Quelque chose en nous-mêmes à ton bord réagit
Créant dedans nos cœurs une émotion profonde.

Lorsqu’enfin les ombres s’allongent au rivage,
Un soleil triomphant vers ton eau bleue descend,
Et, embrasant les cieux d’un feu incandescent,
En une apothéose achève son voyage.

Et la nuit quand le flot se fond avec les cieux,
A l’instant où la lune d’argent se dévoile,
On aperçoit sur l’eau d’innombrables étoiles
Dans l’ombre scintiller tel un trésor précieux.

                                                                                          2006

3 thoughts on “La Mer

  1. Ce poème me renvoie instantanément en Bretagne où nos vacances nous propulse dès qu’on peut… Le balancement des rimes et des vagues, j’adore !

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