Ô combien de sonnets, ô combien de poèmes,
De doux vers qui ne furent jamais publiés ;
Tous étaient composés sur le thème « je t’aime »
Et restent quelque part pour toujours oubliés…
Poésies intimes que l’auteur ne destine
Qu’aux yeux et au cœur de l’unique bien aimée
Des idylles secrètes et amours clandestines
Doux liens que le monde ne connaîtra jamais…
Peut-être les plus beaux parce que les plus sincères,
Ô tendres vers secrets, vous êtes ceux que l’on serre
En tremblant sur son cœur, des larmes plein les yeux.
Chefs-d’œuvre inconnus, souffrez qu’ici j’honore
Toutes vos belles rimes que le monde ignore
Et que seuls connaissent les anges dans les cieux.
Arnaud Jonquet février 2004