Veuille entrer, cher lecteur, dans le jardin des Muses
Sur les flancs du Parnasse ou bien de l’Hélicon,
C’est là qu’elles chantent, dansent, créent, ou s’amusent,
Ronde d’inspiration entourant Apollon.
Voici donc Euterpe « la toute réjouissante »
Qui souffle dans sa flute ou bien dans son hautbois,
Et la belle Thalie dite « la florissante »,
Calliope, la muse à la si belle voix,
Grande inspiratrice des auteurs et poètes,
Tenant entre les mains le livre et le stylet.
Polymnie, couronnée de perles sur la tête,
Terpsichore, danseuse menant le ballet,
Et l’aimable Erato faisant sonner sa lyre,
De myrte et de roses le front auréolé,
Chante pour les poètes et toujours les inspire
Accompagnée d’Eros, dieu de l’amour ailé.
Tragique Melpomène appelée la chanteuse,
Puis Clio célébrant l’histoire et les dieux,
Et enfin, des étoiles toujours amoureuse,
La céleste Uranie levant la tête aux cieux.
Voilà donc la mission des neufs muses sublimes,
Filles de Mnémosyne et de Zeus olympien :
Qu’elles inspirent aux mortels les arts qui expriment
Le vrai, le pur, le fin, le beau, le grand, le bien.
Arnaud Jonquet décembre 2014
En ce Jardin des Muses
Apollon, doux poète,
Jugera-t-il intruse
Une autre silhouette ? …….