Une clarté là-haut sur la voûte des cieux,
A tout d’abord pâli l’immense et sombre voile
Et puis l’a coloré en un rose gracieux,
Estompant la lueur des dernières étoiles.
L’Aube et puis l’Aurore, vestales du levant,
Préparent chaque jour cette cérémonie
Que la nature espère en son appel fervent :
Le lever du soleil et son ardeur bénie.
Tous les cœurs refroidis veulent être ranimés
Par les chauds rayons de l’étoile souveraine.
Comme la fiancée attend son bien-aimé
Dans l’amour et l’espoir de sa venue prochaine.
Dans l’ombre la nature attend ce grand moment
Comme une fleur la nuit qui ferme ses pétales,
Et puis s’offre aux rayons qui fusent du diamant
En s’ouvrant à la vie qui jaillit de l’étoile.
Le ciel, les nuages et le sommet des monts
Sont dorés tout là-bas par son aura de gloire ;
Par ses rayons chassant la nuit et ses démons,
La lumière surgit, éternelle victoire !
Puissions-nous recevoir, chaque jour au réveil,
Dans des cieux purifiés par l’aube virginale,
Comme un présent sacré le baiser du soleil
Plein de bénédictions à l’heure matinale !
Arnaud Jonquet avril 2015
C’est le baiser le plus merveilleux!
Tu arrives à me faire attendre avec impatience tes prochaines poésies !
C’est vraiment très beau. Merci