A l’aube de sa vie, cette cité latine
Ne connut à sa tête que sept souverains,
Soit donc autant de rois que comptent ses collines
Où la brise en soufflant répand un air marin.
Mais le goût du pouvoir gâta vite ces hommes ;
L’ambition et l’orgueil, tels des feux dévorants,
Allaient bientôt ruiner la royauté de Rome
Remplaçant de bons rois par d’infâmes tyrans.
Le septième et dernier, dit Tarquin le Superbe,
Devient par tous ses crimes tellement indécent
Que la haine du peuple opprimé s’exacerbe
Contre ce roi aux mains ruisselantes de sang
Et, jurant sur les dieux que plus jamais personne
N’en pourra devenir monarque ou bien tyran,
Le peuple fait tomber la dernière couronne,
Faisant du dernier roi un souverain errant.
Ce dernier des Tarquins, rejeté par sa ville,
Veut la reconquérir par le glaive et le sang
Et parvient à nouer une alliance servile
Avec un gouverneur tout proche et très puissant :
L’ambitieux Porsenna, régnant sur l’Etrurie.
Ce plan venant servir sa grande avidité,
Tarquin n’eut pas besoin de longue plaidoirie
Pour convaincre ce roi d’attaquer la Cité.
(à suivre)
Arnaud Jonquet
Merci pour cette leçon d’histoire! J’ attends la suite …