N’aimes-tu pas marcher par un doux soir d’été
Sur un petit chemin à travers la campagne
Regardant les étoiles, nos célestes compagnes,
Fleurs de ce champ obscur d’azur illimité ?
Écoute maintenant, sortant du sein de l’ombre,
Ce nocturne concert où mille petits bruits
S’appellent et se répondent, où l’air chaud de la nuit
Fait chanter les grillons dans la campagne sombre.
Ô magique Harmonie du ciel et de la terre
Qui dévoile à nos cœurs d’ineffables mystères !
Dans ces moments bénis de douce intimité,
Tu fonds l’une dans l’autre nos âmes ravies
En l’Âme universelle, la Source de la Vie,
Et nous ouvres les portes de l’éternité.
Arnaud Jonquet printemps 1995