Gracieuses filles à qui Eve a donné le jour,
Vous semblez innocentes, ingénues et sans arme
Bien que vous déteniez celle appelée le charme,
Terrible et absolue, dont vous usez toujours.
Détachées, vous allez, saintes-nitouches fières,
Belles roses émanant vos parfums merveilleux,
Partout distillant ce fluide mystérieux,
Cette onde subtile qu’est le désir de plaire
Tel l’appel enchanté des antiques sirènes
Dont la sublime voix nous capte et nous entraîne.
Ô Femme toi qui a l’ascendant sur nos cœurs,
Fais que ta beauté et ta grâce féminine
Élèvent nos élans vers l’Amour supérieur
Et nous fassent approcher de la Mère Divine.
Arnaud Jonquet mai 2005